Le Reiki

Je pratique l’enseignement Reiki. J’ai reçu mes premières initiations d’Océane Ravazini. Mon premier degré de Reiki date d’Octobre 1995. J’ai reçu cet enseignement en même temps que certaines initiations chamanique ainsi que celle du rêve. Ces trois initiations Reiki, Rêve et chamanisme m’ont permis de progresser personnellement et d’aider de nombreuses personnes. Je donne  des initiations afin que la tradition perdure.

Le magnétisme

Je travaille avec l’imposition des mains à 5 cm du corps sur les chakras pour un recentrage énergétique, sur les douleurs avec une recherche sur leurs origines, sur les zonas, verrues….

Tarif de la séance : 70 €.

L’histoire du REIKI

Le Reiki est une méthode simple et puissante qui permet de capter et canaliser l’énergie vitale universelle et de l’utiliser sur nous-mêmes et sur les autres par imposition des mains. C’est une méthode de santé naturelle qui agit sur la totalité de l’être aux niveaux physique, émotionnel, mental et spirituel.

Retrouvé à la fin du 19ème siècle au Japon par le Docteur MIKAO USUI, dans un manuscrit en sanscrit vieux de 2500 ans, il lui donna le nom de REIKI

  • REI : énergie vitale universelle
  • KI : la part de cette énergie qui est en nous

Le docteur Usui n’était pas médecin, il était docteur en théologie. Il enseignait la théologie dans une université à Kyoto, au Japon. Un jour, lors d’un cours, un de ses élèves lui posa une question qui allait changer le cours de sa vie. Ce jeune homme lui dit : « Tu nous parles des miracles de Jésus , de la façon dont il soignait et guérissait par imposition des mains, cela est évident pour toi qui a la foi, mais pour nous, jeunes étudiants, nous aimerions savoir s’il n’y a pas derrière ces miracles quelque chose que nous puissions apprendre et pratiquer afin d’évoluer nous-mêmes et de soulager notre prochain ! N’ y a t-il pas une méthode ou quelque chose de tangible derrière ces miracles, puisque Jésus a dit : « tout ce que j’ai fait vous pouvez le faire et mille fois mieux encore !«  »

Le docteur Usui fut très troublé par cette question. Il y a de plus un code d’honneur très strict au Japon qui veut que tout Maître se doit de répondre aux questions de ses élèves. Il quitta son poste et parti aux Etats-Unis pour entreprendre une recherche qui allait durer plus de dix ans. Il alla étudier dans une université où il put consulter tous les textes ayant trait à la vie de Jésus. Il y fit même une thèse sur les miracles de Jésus, mais ne trouva aucun texte mentionnant une méthode de soins par l’imposition des mains. Il apprit cependant que le Bouddha lui même guérissait et soignait par l’imposition des mains et faisait des miracles.

Il rentra alors dans son pays pour étudier les textes des différentes branches du bouddhisme. Ne trouvant toujours rien, il alla de monastère en monastère afin de solliciter l’aide des moines bouddhistes pour trouver une réponse à sa quête. Et toujours, on lui donnait la même réponse : « Nous sommes trop occupés à soigner l’âme pour nous occuper du corps physique ! »

Finalement, un moine accepta de l’aider. C’était un moine supérieur d’un grand monastère bouddhiste réputé pour sa bibliothèque ou l’on pouvait trouver de très anciens manuscrits en sanscrit. Le docteur Usui décida de s’installer dans ce monastère où il étudia le sanscrit et pût étudier les textes anciens. Un jour, il retrouva un manuscrit en sanscrit vieux de 2.500 ans, les notes d’un des élèves de bouddha. Ce manuscrit contenait de très anciens symboles et aussi la façon de les utiliser pour capter l’énergie cosmique et la retransmettre. Lorsqu’il eut ce manuscrit entre les mains, il eut la certitude d’avoir trouvé ce qu’il cherchait. Mais bien qu’ayant tous les éléments en main, il s’aperçut qu’il n’avait toujours pas le pouvoir de guérir.

Le Reiki se transmet par une expérience énergétique directe, pas par des écrits.

Un peu découragé et ne sachant que faire, le docteur Usui alla demander conseil au moine supérieur du monastère, celui-ci était devenu un ami, et l’avait aidé dans sa recherche. Il lui conseilla de partir sur une haute montagne et de méditer sur le manuscrit et les symboles qu’il avait retrouvé tout en pratiquant un jeûne aussi longtemps qu’il le pourrait. A la fin du 21ème jour de jeûne et de méditation, le docteur Usui entra dans un état de transe. Les symboles du Reiki ont le pouvoir de nous faire passer dans d’autres états de conscience, il sentit soudain une grande lumière blanche descendre sur lui, et une très grande force l’envahir. Il eut la certitude cette fois qu’il avait réellement reçu ce qu’il cherchait et qu’il avait fait l’expérience directe du Reiki de manière énergétique. Il avait fait seul le chemin d’ouverture à l’énergie. Grâce à lui, chacun peut suivre cette voie sans passer par une longue ascèse.

Il en eut la confirmation lorsqu’il redescendit de sa montagne, fatigué par le jeûne, il tomba sur une pierre tranchante, se blessa et le sang se mit à couler. Spontanément, le docteur Usui posa la main, et le sang s’arrêta. C’était son premier miracle, la première preuve tangible, que la méthode avait bien été trouvée, la récompense de toutes ses années de recherche. Puis, se sentant affamé, il descendit dans une auberge pour diner. Il soigna la fille de l’aubergiste qui souffrait d’une rage de dent et instantanément, la douleur disparut. Rentrant au séminaire, il soigna l’arthrose du vieux moine, son ami. Il donna alors à cette méthode qu’il avait retrouvée le nom japonais de Reiki qui signifie en japonais : Energie Vitale Universelle.

Etant prêtre, il se demanda alors comment il allait mettre cette énergie au service de l’humanité. En tant que chrétien, il était évident pour lui qu’il devait se mettre au service des pauvres. Il décida alors d’aller vivre dans un camp de mendiants aux environs de Kyoto, et là, toute la journée, il soignait les malades dont beaucoup guérissaient et repartaient du camp pour reprendre un travail et une place dans la société. Pourtant, au bout de quelques années, le docteur Usui commença à revoir dans le camp des visages qui lui étaient familiers, ceux de personnes qu’il avait soignées quelques années auparavant. Il alla donc questionner ces personnes, ne comprenant pas pourquoi elles étaient revenues.

Voilà ce qu’on lui répondit : « C’est tellement plus facile d’être là, et de mendier que d’aller travailler ! » Alors lui revinrent à l’esprit les paroles des premiers moines qu’il avait consulté. « Nous sommes trop occupés à soigner l’âme pour nous occuper du corps physique. » Et il réalisa que quelque chose n’allait pas dans sa méthode et qu’on ne pouvait soigner le corps physique sans soigner l’âme. Il se sentit très triste aussi du peu de gratitude que lui avait témoigné ces gens pour lesquels il avait travaillé pendant des années durant sans rien demander en contrepartie. Il réalisa alors quelque chose de très important ; c’est que l’on ne peut soigner, ou aider que quelqu’un qui souhaite vraiment guérir, et qu’il était très important que la personne participe et s’implique dans le processus de sa propre guérison. Il commença alors à enseigner ce que nous appelons maintenant le second niveau de Reiki, qui permet avec l’aide des symboles Reiki de travailler directement sur les schémas mentaux qui sont à l’origine de nos maladies.

Il demanda aussi systématiquement aux personnes qu’il soignait qu’elles s’investissent dans leur guérison, en demandant une participation : soit financière, soit un échange de service, de manière à ce que la personne soit impliquée dans sa propre guérison. Le principe de l’échange est très important dans le Reiki. Le docteur Usui commença aussi à réaliser que lui-même ne suffisait plus face à l’énorme besoin que le monde avait de l’énergie Reiki et il commença alors à former d’autres personnes pour donner des soins. Ses élèves n’eurent pas à méditer ni à jeûner, ils reçurent directement d’Usui la transmission de l’énergie, ce que nous appelons maintenant l’Initiation. Lorsqu’il sentit que sa fin était proche, et qu’il lui fallait un successeur, il forma à la maîtrise (le grade d’enseignant de Reiki) un de ses élèves, le docteur Chujiro Hayashi.

Le docteur Hayaschi était docteur en médecine, ce qui lui permit de fonder une clinique, où les malades venaient se faire soigner et recevaient exclusivement des traitements de Reiki. Il réunit beaucoup d’élèves d’Usui pour travailler dans sa clinique, et des équipes entières travaillaient en continu sur chaque cas. Il enregistra de nombreuses guérisons. C’est au docteur Hayashi et à ses compétences médicales que nous devons la forme actuelle des séances de Reiki. Le docteur Usui travaillait essentiellement par intuition, Hayashi a donné une structure de base qui permet de soigner les points essentiels du corps, particulièrement les organes et les glandes endocrines.

En 1935, une femme américaine d’origine japonaise, madame Takata, s’était rendue au Japon dans le but de visiter sa famille et de subir une opération dans une clinique réputée au Japon car elle souffrait d’une tumeur cancéreuse. Au moment de l’opération, elle eût l’intuition qu’elle ne devait pas subir cette intervention, qu’il devait exister une autre possibilité de se soigner. Elle commença à questionner les gens autour d’elle, et l’une des infirmières lui apprit alors l’existence de la clinique du docteur Hayashi. Elle décida immédiatement de s’y rendre et en 8 mois, soignée par une équipe de praticiens Reiki, elle fut complètement guérie. Avant de rentrer aux Etats-Unis, elle était originaire d’Hawai, elle décida de se former au Reiki afin de pouvoir le transmettre à d’autres et resta pendant un an à travailler dans la clinique de Hayashi afin d’apprendre le Reiki. Son plus cher désir était de rentrer à Hawai, avec la maitrise de Reiki de manière à pouvoir former d’autres personnes et répandre le Reiki.

Hayashi lui refusa le grade de maitre d’abord parce qu’elle était une femme, et qu’à l’époque, selon la tradition japonaise, seuls les hommes pouvaient accéder au grade de maitre, ensuite parce que les japonais souhaitaient garder la tradition du Reiki au Japon.

Madame Takata continua à travailler avec Hayashi et elle le fit même venir à Hawai où furent organisés les premiers stages de Reiki hors du Japon. Au bout de plusieurs annéesde travail en commun et devant la détermination de cette femme, Hayashi finit par lui accorder la maitrise. C’est même elle qu’il choisit pour lui succéder comme maitre responsable du Reiki. En effet, lors de la seconde guerre mondiale, la clinique de Hayashi fut réquisitionnée et lui-même sentant sa fin proche, préféra confier le soin de garder le Reiki à quelqu’un vivant hors du Japon, à cause de la guerre. C’est grâce à Madame Takata, que le Reiki s’est développé aux Etats-Unis et en Europe et est arrivé jusqu’à nous. C’est elle aussi qui donna au Reiki sa forme actuelle en le transmettant sous la forme de séminaires avec différents grades. Madame Takata s’installa comme maitre de Reiki à Hawaï et elle alla enseigner aussi dans tous les Etats-Unis, tout en continuant de donner des soins de Reiki. Elle eut un énorme succès aux Etats-Unis e des élèves venant de tous les milieux et avec différentes motivations. Beaucoup de malades qui venaient pour améliorer leur santé par la pratique du Reiki, des thérapeutes qui venaient s’initier pour pouvoir mieux aider leurs patients. Des personnes dans une démarche d’évolution personnelle qui avaient entendu parler des transformations et de l’ouverture de conscience qu’amenait le Reiki. Elle eu aussi à ses séminaires de nombreux fermiers qui venaient pour pratiquer le Reiki sur leurs récoltes et sur leur bétail. C’est un aspect important du Reiki, de pouvoir faire descendre l’énergie cosmique dans la matière, pour la vivifier et la dynamiser.

Elle eut aussi l’occasion de soigner un vieux chef indien, et par son intermédiaire de rencontrer d’autres indiens. Les chefs indiens qui étaient aussi des chamanes commencèrent par se moquer d’elle, puis, intrigués, ils lui demandèrent de passer un test pour vérifier ses méthodes de guérison. Madame Takata leur envoya du Reiki à distance. Les Indiens furent très impressionnés lorqu’ils ressentirent le Reiki. Ils reconnurent que Madame Takata faisait le même travail qu’eux et lui donnèrent le titre de « femme-medecine » et aussi un nom d’indien : NA DO NE qui veut dire « fleur sauvage ». A sa mort en 1982, Madame Takata avait formé 22 maitres de Reiki. Elle légua la responsabilité de perpétuer et garder la tradition du Reiki tel qu’il lui avait été enseigné à sa petite fille.

Phyllis Lei Furomoto réunit tous les maitres de Reiki initiés par Madame Takata dans une organisation à laquelle elle donna le nom d’alliance Reiki. Le rôle de l’Alliance Reiki est de maintenir la pureté et la simplicité de l’enseignement traditionnel du Reiki. Un des maitres initiés par madame Takata, Barbara Rey, refusa de se joindre à l’alliance Reiki et créa sa propre organisation ; l’ AIRA : American International Reiki Association. L’AIRA enseigne actuellement le Reiki sous le nom de Radiance. L’enseignement de l’Aira comprend sept niveaux, alors que le Reiki traditionnel de l’Alliance n’en a que trois. Le niveau trois correspondant selon les écoles à la maitrise ou à un niveau intermédiaire entre le niveau deux et la maitrise. Phyllis Furomoto vit en Allemagne et aux Etats-Unis, elle est l’héritière de la tradition Usui.